Voici pourquoi le prince Harry veut tenir Archie et Lilibet à l’écart des réseaux sociaux

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Le lundi 16 mai, le prince Harry s’est joint à la Fondation 5Rights pour le lancement du webinaire Global Child Online Safety Toolkit. Lors de sa prise de parole en ligne, il a souligné les dangers auxquels les enfants sont confrontés sur internet et a demandé une « nouvelle loi » pour les protéger des effets néfastes.

Le petit-fils de la reine Elisabeth II a notamment reproché aux géants des réseaux sociaux de traiter les enfants comme des « expériences numériques pour faire de l’argent ». Il a également déclaré que cette industrie gagnait des sommes colossales en « aspirant » le temps et les informations des utilisateurs. Il a ensuite ajouté que les enfants devraient « exiger mieux ». « Nous voulons que tous les enfants se sentent capables de s’exprimer et d’exiger des changements. Nous sommes à un moment critique où il faudra que nous soyons tous ensemble pour que les enfants s’épanouissent dans le monde numérique. »

Un prince inquiet

Pour appuyer ses propos, le prince Harry a mentionné son expérience personnelle en tant que parents de deux jeunes enfants, Archie et Lilibet. « Ma femme [Meghan] et moi, sommes inquiets de voir la prochaine génération dans un monde où ils sont traités comme des expériences numériques pour que les entreprises gagnent de l’argent et où des choses comme la haine et le mal sont en quelque sorte normalisées. Mes deux petits sont encore à l’âge de l’innocence. Parfois, j’ai l’impression que je peux les tenir à l’écart de ces dangers présents sur Internet qu’ils pourraient rencontrer à l’avenir pour toujours. »

« Je ne suis pas un expert en droit ou en technologie, mais je suis un père – et j’ai la chance d’être un père avec une plateforme. Mes enfants sont trop jeunes pour connaître le monde en ligne, et j’espère qu’ils n’auront jamais à le vivre tel qu’il existe actuellement. Aucun enfant ne devrait avoir à le faire. » Ce n’est pas la première fois que Harry critique les entreprises de médias sociaux. L’année dernière, il avait déclaré que « le temps manquait », pour que ces sociétés prennent des mesures contre la désinformation qui, selon lui, menace les démocraties.