Tout ce qu’il faut savoir sur la perte des cheveux

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La chute ponctuelle 

La plupart du temps, il s’agit d’une chute ponctuelle et sans conséquence. Ceux qui tombent laissent généralement la place à autant de cheveux en phase de repousse. Nous connaissons tous la chute saisonnière des cheveux en raison des changements de température notamment.

Mais peuvent également être en cause des variations hormonales, du stress, une opération chirurgicale ou certains médicaments, notamment contre le cholestérol. Le phénomène peut durer plusieurs semaines. S’il semble important, ou que la chevelure commence à se clairsemer, il faut en parler à un médecin.

La chute chronique 

C’est moins fréquent, mais il existe des chutes chroniques provoquées, par exemple, par une carence en fer, un problème de thyroïde ou un déséquilibre hormonal, qui nécessite la prise d’un médicament, on peut alors parler d’alopécie. La pelade touche moins de 1 % de la population. La chute des cheveux apparaît par plaques circulaires assez caractéristiques.

Les compléments alimentaires ?

Lorsqu’on suspecte une carence en vitamines, comme en période de régime ou de stress, quand l’alimentation a tendance à se déséquilibrer. On ne peut pas empêcher la chute d’un cheveu en fin de cycle, mais on peut s’assurer que l’organisme a tous les éléments pour une bonne repousse.

Les cocktails de nutriments qui renforcent la fibre capillaire contiennent notamment de la vitamine B, du zinc et des acides aminés soufrés (cystéine, méthionine). Très riche en vitamine B, la levure de bière est aussi une option.

Les lotions capillaires anti-chute ?

Elles stimulent la repousse, à condition que le problème de fond soit bien pris en charge. Les solutions médicales à base de minoxidil s’adressent aux chutes chroniques. Ce vasodilatateur augmente la circulation sanguine des follicules. Mais il est irritant et les effets disparaissent souvent lorsqu’on l’arrête. Les sprays et les lotions cosmétiques, riches en vitamines et en actifs de plantes, sont plus agréables mais s’adressent aux problèmes ponctuels. Ils activent la microcirculation et stimulent le bulbe.

En salon, on améliore la pénétration des actifs de la lotion par le micro-needling, un roller qui ouvre des micro-canaux dans le cuir chevelu, et ensuite par un soin à l’oxygène. Elle active les bulbes en sommeil pour décupler la repousse. On gagnerait 1 700 cheveux, mais ce n’est pas énorme sur toute une chevelure.

La médecine esthétique ?

Les micro-injections dans le cuir chevelu – mésothérapie – stimulent la repousse plus efficacement que les lotions, car elles apportent les nutriments directement à la racine du cheveu. Quand l’alopécie est trop visible, il reste la greffe de cheveux.

La technique « de la bandelette », sous anesthésie locale, consiste à prélever une bande sur une zone, pour réimplanter environ 4 000 cheveux. La FUE (Follicular Unit Extraction) est moins lourde, mais s’adresse aux femmes qui n’ont qu’une petite surface à combler.