Bien qu’il soit plutôt né d’une démarche philosophique, le bouddhisme est aujourd’hui considéré comme la quatrième religion du monde, après le christianisme, l’islam et l’hindouisme. Cette sagesse est née en Inde avant de largement s’étendre en Chine, au Japon, en Mongolie et autres pays d’Asie, adoptant différentes écoles et donc différentes coutumes.
Les adeptes du bouddhisme se plient à un ensemble varié de pratiques méditatives et de rituels dans le but de pouvoir atteindre l’état d’éveil (bodhi), dans lequel la personne s’est détachée de tout désir personnel et narcissique, tout comme le fit le Bouddha historique, surnommé « l’éveillé ». Le bouddhisme ne reconnait pas de dieu créateur mais la plupart des branches de cette religion adopte la vénération de ce premier être à avoir su atteindre l’état d’éveil.
De nombreuses pratiques se sont développées pour tenter de favoriser l’entrée dans cet état d’éveil. Alors qu’ils étudiaient une statue bouddhique d’origine chinoise, des universitaires néerlandais ont découvert un vestige incroyable sous la couche de vernis du vestige : les restes d’un moine chinois momifié !
Après avoir effectué de nombreux tests pour analyser l’intérieur de la statue datant du XIe ou du XIIe siècle grâce à des technologies avancées, les chercheurs ont pu recréer en trois dimensions le corps d’une personne cachée depuis des milliers d’années. En outre, la dépouille du moine chinois renfermait elle aussi quelques surprises : des rouleaux de papiers portant des inscriptions chinoises étaient placés au niveau de ses organes !
Il est probable que le moine se soit soumis à un rituel d’auto-momification, qui consistait dans un premier temps à se préparer physiquement en menant une vie ascétique pour se détacher du monde et de la douleur puis à être placé dans un espace assez petit pour se tenir en position du lotus. Le moine restait ainsi à méditer jusqu’à sa mort, moment où sa tombe était définitivement scellée.
