Terreurs nocturnes : tout savoir sur ce trouble du sommeil chez les enfants

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Quelle est la différence entre un cauchemar et une terreur nocturne ?

Si bébé peut hurler et pleurer en pleine nuit à cause d’un cauchemar, comme à cause d’une terreur nocturne, les deux phénomènes qui troublent son sommeil ont pourtant chacun leurs spécificités. Voici comment les identifier pour savoir si votre enfant souffre de terreurs nocturnes et, le cas échéant, trouver des solutions.

Les causes psychologiques

Les terreurs peuvent survenir lorsque le sommeil est modifié, par l’arrêt des siestes en journée par exemple. Ou lors de tout grand changement pendant la petite enfance, comme l’entrée à l’école maternelle, un déménagement, l’acquisition de la propreté, un deuil dans la famille ou l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur. Elles sont en lien avec leurs émotions, souvent intériorisées chez les plus petits et peuvent aussi être accompagnées d’une angoisse de la séparation. Des émotions qui s’expriment donc pendant la nuit, lorsque l’enfant lâche prise.

Les causes physiologiques

Cela peut également arriver lorsque l’enfant est malade, pendant un épisode de fièvre par exemple. Ou lorsqu’il est fatigué. Le manque de sommeil peut déclencher des terreurs nocturnes. Il faut être attentif aux signes de fatigues, lui proposer un temps calme dans la journée s’il ne veut plus faire la sieste, ou lui proposer de nouveau la sieste afin de réguler son sommeil lorsque le besoin se fait sentir.

Les différences
  1. Le timing : Cauchemars et terreurs n’interviennent pas au même moment dans le cycle du sommeil. Les cauchemars surviennent lors de la phase du sommeil paradoxal, en fin de cycle. Alors que les terreurs nocturnes apparaissent pendant le sommeil profond, soit 1h30 à 2h après l’endormissement.
  2. La conscience : Que ce soit pendant le cauchemar ou la terreur nocturne, on peut retrouver son enfant les yeux écarquillés par la peur. Mais si dans le premier cas il est réveillé, il ne l’est pas lorsqu’il s’agit d’une terreur. Il est en milieu de cycle et dort donc d’un sommeil profond.
  3. Les souvenirs : Dans le cas des cauchemars, l’enfant peut très bien se rappeler le contenu de son rêve, il se souviendra qu’il a eu peur de quelqu’un ou de quelque chose. Alors que dans le cas des terreurs, il n’en aura plus aucun souvenir au réveil.

Les symptômes

La terreur nocturne se manifeste par un comportement anormal chez l’enfant pendant son sommeil, qui peut prendre plusieurs formes :

  1. Cris et hurlements
  2. Tremblements
  3. L’enfant est assis dans son lit, voire debout
  4. Son discours est incohérent
  5. Il est agressif et ne supporte pas que ses parents le touchent