Les spécialités culinaires les plus insolites au monde

7126
Le casu marzu

En sarde, casu marzu signifie « fromage pourri »… Ce fromage, dérivé du pecorino sardo, est porté à un niveau de fermentation supérieur et infesté par les larves de la « mouche du fromage ».

Interdit à la vente, il reste néanmoins une spécialité sarde très courue qui se trouve chez tous les fins gourmets. Attention, pour le déguster il est conseillé de se protéger les yeux : les larves peuvent sauter jusqu’à 15 cm en dehors !

Le cochon d’Inde grillé

Si le cochon d’Inde est un animal de compagnie en Europe, il ne l’est pas du tout au Pérou comme l’illustre le célèbre dicton inca : « Élève des cochons d’Inde et mange à ta faim ».

Les Péruviens le voient, en effet, comme un animal de consommation courante au même titre que la vache ou le porc. Frit ou cuisiné en ragoût, le cobaye est souvent servi lors des grandes occasions comme les mariages ou les baptêmes.

Le haggis

Le haggis est incontestablement l’une des spécialités européennes les moins ragoûtantes ! Ce plat écossais n’est autre qu’une panse de brebis farcie avec les poumons, le cœur et le foie du mouton.

Servi avec une purée de pomme de terre, il s’agit d’un plat typique et d’une fierté nationale en Écosse !

Le shirako

Vous aimez les sushis ? Vous en êtes sûr ?  Parce que celui-ci est un peu spécial… Il est en effet composé de laitance, des petits sacs de sperme secrétés par les poissons.

On utilise généralement ceux de la morue, mais il n’est pas rare de trouver du shirako de lotte, de saumon ou même de fugu. Servi avec un plat de riz, c’est un mets très fin auquel il faut goûter lors d’un séjour au Japon.

La soupe de serpent

Peu ragoûtant, le serpent est pourtant un mets très apprécié en Chine et au Vietnam ! Vous pourrez goûter cette viande à Taïwan notamment.

On vous servira alors la chair en soupe tandis que le sang, le venin, la bile et le sperme se dégustent dans des petits verres. Un digestif ?

Le kopi luwak

Le kopi luwak est le café le plus rare du monde. Produit essentiellement en Indonésie et aux Philippines, il est récolté dans les excréments du luwak, une civette asiatique. Ce petit animal se nourrit de cerises de caféier dont il digère la pulpe, mais pas le noyau.

C’est ce dernier que l’on retrouve dans ses selles et qui est utilisé pour produire le café. Le prix au kilo de ce doux breuvage dépasse les 1 000 €.