Des groupes différents
De façon assez incroyable, les chercheurs de Copenhague ont ensuite comparé l’ADN de la petite fille du soleil levant avec le matériel génétique de 167 populations mondiales distinctes, anciennes et modernes. Et la conclusion était qu’il y avait probablement eu un seul voyage de la Béringie vers le sud jusqu’aux Amériques plutôt qu’une série de mouvements de population successifs. En d’autres termes, les résultats ont accrédité le “modèle d’immobilité” de la migration.
Les résultats de ces tests ont également montré que l’enfant-fille du lever du soleil et l’enfant-fille du doucher de soleil avaient des mères appartenant à deux groupes génétiques distincts. Comme nous l’avons déjà mentionné, ces groupes sont connus sous le nom de C1b et B2, et s’ils sont assez souvent présents chez les Amérindiens vivant aujourd’hui, ils sont absolument inconnus chez les habitants de la Sibérie moderne. Les spécialistes en ont déduit que la diversité génétique a dû apparaître pendant une longue période d’occupation humaine en Béringie.