La réalité
Harrison fit tout ce qu’il put pour s’accrocher à la vie. Perdu et seul dans l’obscurité, dans un froid glacial et avec un niveau d’eau augmentant lentement, il cherchait désespérément un signe d’espoir. « J’étais là, dans l’eau, dans l’obscurité totale, pensant que c’était la fin. Je n’arrêtais pas de penser que l’eau allait remplir tout l’espace, mais ça n’est pas arrivé », explique-t-il au journal Reuters.
« J’avais tellement faim, mais surtout tellement, tellement soif. L’eau salée a arraché la peau de ma langue ». Le marin n’avait ni nourriture, ni eau, mais il put trouver de petites bouteilles de soda gazeux pour tenter de tenir un peu plus longtemps.