Les quartiers les plus chauds de France

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On les appelle “quartiers chauds », parfois “no-go zones” ou avec un peu d’euphémisme “quartiers sensibles”. Ainsi, selon l’INSEE, les zones urbaines sensibles (ZUS) sont des territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville, en fonction des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants de ces territoires.
Mais quelles sont vraiment les zones les plus sensibles de France, cumulant à la fois délinquance, difficultés économiques, sociales et de logement ? Voici une liste non exhaustive de quelques-uns des quartiers chauds.

Corbeil-Essonnes, cité des Tarterêts (91)

Les Tarterêts est un quartier d’habitat social de Corbeil Essones qui est devenu emblématique avec la question des banlieues en France. La réputation de la cité des Tarterêts n’est plus à faire. 93 crimes et délits pour 1000 habitants : on le sait, la cité n’est pas des plus tranquilles.

La criminalité organisée atteint d’ailleurs des taux plutôt élevés par rapport aux autres quartiers avec 0,90%. Le quartier est classé depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, le quartier « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée » et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité », ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l’Intérieur et Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers.