Pourquoi il faut éviter le café au réveil

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L’odeur du café et le bruit de la cafetière agissent comme des « starters ». On boit ce nectar sans y penser, par habitude. Pourtant, au fil des années, il fonctionne de moins en moins bien pour nous réveiller. Un deuxième ou un troisième expresso ne changent plus la donne. Quelques heures plus tard, en fin de matinée ou en début d’après-midi, on ressent des baisses de forme.

La raison est simple : notre corps sécrète naturellement au réveil une grande quantité de cortisol – l’hormone dite du stress – qui nous met en alerte et aiguise notre vigilance. Prendre un café à ce moment de la journée fait donc doublon avec le cortisol. Il provoque même pour certains un état de nervosité et de transpiration, voire d’anxiété. Dans les heures qui suivent, le taux de cortisol va chuter en même temps que celui de la caféine dans l’organisme, d’où un double coup de pompe.

À quelle heure vaut-il donc mieux boire du café ?

L’idéal est de boire son premier café quand on sent l’énergie décliner, c’est-à-dire lorsque son taux de cortisol est au plus bas, donc entre 11 heures et midi, soit quatre heures environ après le réveil. C’est à ce moment-là que la caféine se révèlera la plus efficace, car il n’y aura plus d’interférence avec le pic de cortisol.

On évite ainsi l’effet contre-productif du café pris au réveil, avec l’augmentation de la tolérance à la caféine qui va avec. C’est également le meilleur moyen de conserver sa rapidité de penser et son énergie intactes au fil de la journée.

Quel café choisir ?

Le café robusta renferme plus de caféine que l’arabica (deux fois plus), ce qui le rend plus fort et plus amer. En revanche, il contient beaucoup moins d’acide chlorogénique (CGA), un antioxydant qui confère des vertus supplémentaires à l’arabica.

Plusieurs études scientifiques ont en effet montré que le café arabica pouvait améliorer la mémoire, l’attention et la concentration, ce qui n’est pas le cas du robusta. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire pour être au top intellectuellement. La bonne dose est de trois tasses par jour environ. Au-delà de 6 tasses, le café exerce plus d’effets négatifs que positifs sur la santé.