Tout savoir sur l’acné hormonale

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Rougeurs, points noirs, boutons… Si on pensait leur avoir dit adieu après l’adolescence, c’était sans compter sur l’acné hormonale.

L’acné telle qu’elle soit est presque toujours liée à un phénomène hormonal. En effet, les hormones stimulent (ou non) l’activité des glandes sébacées situées sous notre épiderme à l’origine de la production de sébum. Ces glandes provoquent donc, sur le visage et parfois sur le corps, de l’acné de l’adulte dont 80 % des personnes touchées sont des femmes. Comment la reconnaître ? Quels sont les facteurs ? Et surtout, comment y faire face ?

Comment reconnaître de l’acné hormonale ?

L’âge moyen de l’acné hormonale, dite de la femme adulte, est de 35 ans. Si elle peut, comme son nom l’indique, apparaître brutalement à l’âge adulte, on considère que dans 20% des cas l’acné persiste de l’adolescente à la femme, c’est-à-dire se prolonge au-delà de 25 ans. Et comme toute forme d’acné, celle-ci a pour origine un pore obstrué et la production trop importante de sébum.

Elle se manifeste ensuite par l’émergence de lésions rétentionnelles, autrement dit des microkystes et des comédons (dont les points noirs). Si ces lésions sont souvent moins visibles qu’à la puberté, elles se distinguent très bien au toucher. Et si elles sont trop ou mal manipulées, ces lésions peuvent laisser place à des inflammations de l’épiderme se manifestant sous forme de boutons et de rougeurs. À terme, des croûtes ou cicatrices peuvent subsister.

Quelles sont les causes ?
Les déséquilibres hormonaux et les facteurs extérieurs

Les poussées d’acné chez la femme adulte peuvent être rythmées par des modifications hormonales. Après la puberté, et ce tout au long de leur vie, les femmes subissent de nombreux bouleversements pouvant être à l’origine de ce problème cutané. À commencer par les cycles menstruels. D’une durée de 28 jours, ils sont rythmés par les fluctuations hormonales.

Il y a d’abord un pic d’œstrogènes, puis la progestérone prend le relais dans la deuxième phase du cycle. À ces deux hormones féminines s’associe un faible taux de testostérone, dite masculine. Cette fluctuation amène un risque de développement inflammatoire. À partir de là, il faudra 8 à 10 jours pour que le processus se mette en place et provoque des éruptions cutanées. Elles surgissent donc toujours à la fin du cycle, autrement dit lors de nos périodes de règles. La grossesse et la ménopause sont, également, deux événements entraînant des bouleversements hormonaux à l’origine de l’hyperactivité des glandes sébacées et donc de l’acné.

Très complexe, l’acné de la femme adulte peut être aussi la conséquence directe de facteurs extérieurs. Et ils sont nombreux ! Dans ce cas, l’acné peut survenir à n’importe quel moment de la vie, et ce, de manière inopinée. Pour y remédier, il faut nécessairement identifier le facteur en cause. Cela peut être le stress, les troubles du sommeil, la pollution, l’alimentation, le tabac ou encore le soleil.

Comment la traiter ?

Pour bien soigner une acné hormonale, la première chose à faire : résister à la tentation de toucher l’épiderme ! Éliminer une imperfection en la manipulant est une mauvaise idée. Le risque étant de propager l’infection ou encore de provoquer des cicatrices irréversibles. Il faut donc la traiter avec des soins adaptés. D’ailleurs, comme pour toutes peaux sensibles, on dit au revoir aux produits trop agressifs pour l’épiderme.

Au quotidien, se tourner vers un démaquillant couplé à une huile lavante ultra-douce, est LA solution parfaite afin d’éviter les irritations et ne pas favoriser l’inflammation. Par ailleurs, l’acné de l’adulte ne rimant pas avec peau grasse, côté hydratation un soin adapté est non négligeable. S’il existe de nombreuses gammes de traitements locaux, le mieux reste d’adopter selon le spécialiste un soin duo composé à la fois d’un hydratant et d’un kératolytique (dissout la kératine de la peau, comme de l’acide salicylique ou glycolique, par exemple.