Comment apprendre à gérer sa colère

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À la maison, au travail, sur la route… Il existe de multiples occasions de se mettre en colère. Une émotion puissante qui peut conduire à de vives réactions et des emportements souvent préjudiciables.

Isolez-vous

Rien de tel que de changer de lieu pour fuir la situation responsable de votre colère. Changer de pièce vous mettra dans de meilleures conditions pour changer d’état psychologique, d’humeur.

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Cela vous permettra de prendre du recul, au sens propre comme au figuré, sur la situation. Vous serez ainsi plus à même de retrouver votre calme pour mieux raisonner et gérer la raison de votre colère.

Analysez votre colère

Pour comprendre comment, et pourquoi vous vous mettez en colère, il vous faut d’abord vous observer. Essayez de remonter le temps : que s’est-il passé avant que vous vous mettiez en colère ?

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En réalisant cet exercice, vous comprendrez le mécanisme d’accumulation d’évènements distincts (ou liés), qui ont conduit à vous énerver, et vous faire perdre tout contrôle. La colère n’est en effet souvent que la conséquence d’autres événements, que votre esprit et votre corps vont traduire en émotions.

Faites du sport

Vous êtes en colère ? Marchez, faites du sport. Vous mettrez votre corps en action, vous vous défoulerez et évacuerez les charges négatives. La colère additionnée au stress peut vite devenir un tsunami. D’une manière générale, pratiquer un sport permet de mieux prévenir les risques d’énervement.

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Lorsque l’on est stressé, on accumule de l’adrénaline, du cortisol. Une bonne hygiène de vie, incluant une dose régulière d’activité physique, permet d’évacuer ces tensions et de laisser circuler plus facilement les émotions. La colère sera alors moins vive et vous raisonnerez mieux.

Respirez et buvez de l’eau

Pour freiner l’emballement physique suscité par votre colère, prenez quelques inspirations profondes, comptez les secondes si cela vous aide. Concentrez-vous sur vos sensations. Sentez l’air pénétrer vos narines, vos poumons se gonfler puis expirer doucement. Vous allez calmer votre rythme cardiaque, votre tension. En oxygénant votre organisme, vous reviendrez également à une temporalité plus lente, plus propice à l’apaisement.

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Lorsque l’on est en colère, le rythme cardiaque s’accélère. Boire de l’eau ou se passer de l’eau fraîche sur le visage permet de se désaltérer et faire retomber la chaleur corporelle. Vous retrouvez peu à peu une température normale. Vous avez moins chaud et êtes dans de meilleures conditions pour avoir les idées claires et réfléchir !

Serrez une boule anti-stress

Plutôt que de vous défouler physiquement contre la personne qui a provoqué votre colère ou de cogner le mur, saisissez-vous d’une balle anti-stress que vous pourrez écraser, malaxer, serrer autant que vous le voulez. Sinon servez-vous d’un oreiller en guise de punching-ball. Ça ne résoudra pas le problème, mais vous vous soulagerez sans faire de dégâts.

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L’astuce est valable aussi pour les enfants. C’est d’ailleurs dès le plus jeune âge qu’il faut apprendre à verbaliser ses émotions pour mieux les gérer. On autorise les enfants à être en colère car c’est une émotion normale qui nous envoie un message à comprendre. Mais on interdit le comportement qui va généralement avec : morsure, coups, tape. Proposez-lui une solution alternative comme le coussin à frapper.

Évitez les situations qui déclenchent votre colère

Désormais, vous savez détecter ce qui déclenche votre colère, et la contrôler avant d’exploser. L’étape en plus, c’est de parvenir à vous soustraire aux éléments déclencheurs. Qu’il s’agisse d’un lieu, d’une personne, d’une situation qui vous énervent, vous avez le pouvoir de dire non. Vous n’irez pas à cet endroit, vous ne verrez pas cette personne, vous ne vous mettrez pas dans cette situation.

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On appelle cela une stratégie d’évitement. Mais si, malgré tout, vous devez subir une de ces situations à risque, partagez ce qui provoque cette colère avec une personne de confiance, qui pourra vous venir en aide par des paroles bienveillantes, ou en vous changeant les idées. La colère n’a rien d’inéluctable. Avant qu’elle n’arrive et ne vous submerge, et vous fasse dire ou faire des bêtises, vous pouvez l’éviter, car elle ne vous apportera, le plus souvent, que des ennuis. Mais pour cela, il est important d’éliminer ou d’éviter ce qui la déclenche.