L’affaire du Dahlia noir
Au milieu des années 1940, Elizabeth Short vit à Los Angeles, en Californie, et travaille comme serveuse pour subvenir à ses besoins tout en rêvant de percer sur la scène théâtrale d’Hollywood. Cependant, sa chance de devenir une star ne se présentera jamais.
En janvier 1947, une horrible tragédie se produit : À l’âge de 22 ans, Short est brutalement assassinée à Los Angeles, son corps coupé en deux et gravement mutilé.
Son corps a été retrouvé, nu, par une résidente locale le 15 janvier 1947, dans un terrain vague près de Leimert Park, sur le bloc 3800 de la South Norton Avenue de Los Angeles.
“C’était assez horrible“, a déclaré plus tard Brian Carr, un détective de la police de Los Angeles qui a longtemps travaillé sur l’affaire du Dahlia noir. “Je ne peux pas imaginer que quelqu’un fasse ça à un autre être humain.” En plus de disséquer et de mutiler son corps, l’assassin de Short avait drainé son corps de sang et l’avait nettoyé.
La mort de Betty Shanks
Betty Shanks avait 22 ans, elle travaillait dans un bureau gouvernemental et allait à l’université. La dernière fois qu’on l’a vue vivante, c’est lorsqu’elle est rentrée chez elle après les cours, dans la nuit du vendredi 22 septembre 1952.
Le lendemain matin, son corps a été retrouvé dans la cour avant d’une maison à Wilston, à quelques centaines de mètres seulement de son domicile.
Soixante ans plus tard, aucun mobile pour son meurtre n’a jamais été découvert et aucun suspect n’a jamais été trouvé. Le documentaire sera constitué d’une reconstitution dramatique des événements de cette nuit-là. Il nous fera remonter le temps jusqu’à un moment crucial de l’histoire de Brisbane, qui n’a jamais été raconté.
Le tueur du Zodiaque
“J’aime tuer les gens parce que c’est tellement amusant.”
En juillet 1969, une lettre est arrivée au journal The San Francisco Examiner contenant ces mots effrayants dans un message codé. L’expéditeur : le Zodiaque, bientôt célèbre, un tueur en série qui a terrorisé la Californie du Nord à la fin des années 60 et au début des années 70 en combinant des meurtres effroyables et des lettres publiques bizarres regorgeant de menaces horribles, d’exigences démentes et de mystérieux chiffres.
Cette identité a contrarié les forces de l’ordre, les professionnels de la sécurité et les criminologues de salon pendant près de cinq décennies. Bien qu’officiellement lié à cinq meurtres et deux tentatives de meurtre, le Zodiaque a laissé entendre qu’il avait tué au moins 37 personnes.
Après avoir nargué la police et le public avec près de deux douzaines de communiqués, il semble avoir disparu à la fin des années 1970. Mais son héritage tordu perdure, ayant inspiré des dizaines de livres, d’émissions de télévision et de films.
Le détournement du vol 305
Le 24 novembre 1971, le vol 305 de Northwest Airlines fut détourné par un homme d’une quarantaine d’années, élégamment vêtu. Peu après le décollage, il tendit une note manuscrite à une hôtesse de l’air, réclamant 200 000 $ (un million de dollars aujourd’hui), quatre parachutes et la présence d’un camion-citerne à l’aéroport de Seattle afin de refaire un plein dès l’atterrissage de l’appareil.
Le nom inscrit sur la liste des passagers l’identifie comme étant un certain Dan Cooper, ou DB Cooper pour les médias de l’époque. On acquiesça à ses demandes, mais il ne fut jamais revu, jamais retrouvé, jamais identifié, et ne le sera sans doute jamais.
Le dossier du Tylenol contaminé
Sept personnes ont perdu la vie à Chicago en 1982 après avoir absorbé des capsules de Tylenol Extra-Fort. Suite à une vérification, des traces de cyanure furent découvertes dans les bouteilles. Comme elles provenaient de plusieurs usines différentes, il était évident que le crime eut lieu dans les commerces proposant le produit.
Plusieurs pistes ont été suivies au cours des années, mais rien de concluant ne se présenta. On alla même jusqu’à réclamer des échantillons d’ADN de Theodore Kaczynski, qui avait terrorisé la région quelques années plus tôt, mais sans résultat concluant. Depuis, les contenants de ce type de médicament sont plus difficiles à décapsuler.
Les meurtres de Nicole Brown Simpson et Ron Goldman
Une histoire de meurtres plus récente a également eu lieu à Los Angeles. Qui a donc tué Nicole Brown Simpson et Ron Goldman ?
Nous sommes en juin 1994. Nicole, 34 ans, ex-femme de la star de football américain O.J. Simpson et Ron, 26 ans, ont été retrouvés poignardés à mort devant la maison de Nicole. O.J. n’a pas été reconnu coupable lors du procès pour meurtres, mais a été condamné lors d’une poursuite au civil.
Comme ce type de procès ne nécessite pas de preuves allant au-delà du doute raisonnable, il est impossible de savoir s’il a véritablement commis ces crimes, même s’il aime dire comment il l’aurait fait s’il l’avait fait.
Les meurtres des sœurs Grimes
Deux jeunes filles, Barbara, 15 ans et sa sœur Patricia, 12 ans, se sont volatilisées après avoir vu le film Love Me Tender dans une salle de Chicago le 28 décembre 1956. “Ce qui suivit fut l’un des cas de personnes disparues de l’histoire de Chicago“, affirme l’historien spécialisé en crimes Ray Johnson.
Leurs corps nus furent découverts un mois plus tard, en bordure d’une route à proximité. Le compte rendu du coroner, qui affirmait que les jeunes victimes étaient mortes de froid quelques heures après leur disparition, a été vertement critiqué et serait en partie responsable de la non-élucidation du crime crapuleux.
Le dossier des hommes aux masques de plomb
Toujours en 1966, les corps de deux réparateurs en électronique furent découverts à Rio de Janeiro, au Brésil. Ils portaient alors des costumes de ville et des masques en plomb, le type de protection utilisée pour se protéger de la radiation.
À leurs côtés se trouvait un carnet de notes contenant les indications : « soyez à l’endroit convenu », « capsules à avaler » et « attendez le signal pour les masques ».
On ne saura jamais s’ils ont pris lesdites capsules ou ce qu’elles contenaient, car le rapport de toxicologie, probablement bâclé, ne s’est pas avéré concluant. Personne n’a pu faire la lumière sur ce mystère, malgré l’existence de preuves physiques.